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ACTUALITES - 20192019 SHOWS
Chen Zhen / Catalogue Raisonné
Tome / volume I (1977 - 1996) et Tome / Volume II (1997 - 2000)
ADAC – Association des Amis de Chen Zhen
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Chères amies et chers amis,
"Eldorama"
Group Exhibition
Tripostal, Lille
27 avril - 1 septembre 2019
Vaisseau amiral de lille3000, le Tripostal déroule le grand récit de l’Eldorado à travers une myriade d’œuvres d’art contemporain empruntées aux quatre coins du monde. En trois chapitres, correspondant aux trois étages du lieu (1. Les Mondes rêvés - 2. La Ruée - 3. Nouveaux Eldorados), l’exposition met en scène l’aventure universelle de tous les Eldorados qui font se déplacer et se mouvoir des individus et des peuples. Ponctué d’œuvres qui lancent le mouvement, tandis que d’autres s’offrent comme des stations idéales avant de repartir vers d’autres horizons, le parcours déploie un récit épique dynamique, mais également sauvage et violent, animé par le regard fasciné ou critique que portent les artistes sur les multiples Eldorados promis par notre monde contemporain.
Espoir d’une vie meilleure, désir de richesse et de plénitude : l’Eldorado est une rêverie agissante, qui fait migrer et mouvoir des peuples entiers comme des individus isolés. Il y eut d’abord, dans l’Antiquité, les mythes anciens des cités perdues, des atlantides englouties avec toutes leurs richesses. Puis ce fut au XVIe siècle la conquête des Eldorados du Mexique et du Pérou, le pillage sauvage des trésors Aztecs ou Incas. Ensuite, l’Eldorado est un mythe sans cesse renouvelé, qui nous entraîne aux pays de l’or jaune, mais aussi de l’or noir (le pétrole), de l’or vert (l’écologie) ou encore dans les paradis artifciels ou fscaux. L’Eldorado commence par là : par l’attraction des mondes rêvés, inventés, des utopies bienheureuses construites par le désir. -Puis vient le temps du départ. L’exil, l’exode, la ruée. Des populations entières s’élancent à la recherche éperdue d’un Eldorado fantasmé. Tous les véhicules sont bons. On y va par la mer, par les routes et aujourd’hui par les airs et jusque dans l’espace, cet Eldorado du futur. Des ruées vers l’or, il y en eut au XIXe siècle vers l’ouest américain, mais aussi en Australie, en Afrique du Sud autour de Johannesburg, ou dans le grand Nord de l’Alaska. C’est une histoire violente, brutale, faite de conquêtes, de massacres, de colonies, d’exploitations, de déceptions. Beaucoup iront fouiller le ventre de la Terre. Mais tous n’y trouveront pas le trésor tant espéré et reviendront hagards et bredouilles. Pour mieux repartir vers de nouveaux Eldorados. L’Eldorado est toujours ailleurs. Et de fait son grand récit connaît aussi l’épreuve de la désillusion : en passant d’un pays rêvé aux terres réelles, l’aventurier s’installe dans une nouvelle vie faite d’habitudes, de routine, et bientôt d’ennui. Il se met à rêver, une fois encore, d’un autre Eldorado. Notre monde contemporain en est plein et agite sans cesse sous nos yeux les mirages de nouveaux paradis, souvent contradictoires : îles lointaines ou zen intérieur, exil fscal ou décroissance écologique... Dans ce dernier chapitre, on évolue ainsi entre des œuvres tantôt critiques, tantôt rêveuses, entre déception et nouvel espoir. Commissariat : Jérôme Sans, Jean-Max Colard, Avec la collaboration d’Isabelle Bernini
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The fagship of lille3000, the Tripostal unfolds the great story of Eldorado through a myriad of contemporary works of art borrowed from the four corners of the globe. It divides it into three chapters, one for each of the building’s three foors: (1. Dream Worlds, 2. The Rush, 3. New Eldorados). The exhibition stages the universal adventure of all Eldorados, which have the power to uproot individuals and entire peoples. Interspersed by works that spark movement, while others offer themselves as ideal stations before moving on to other horizons, the journey develops into a narrative that is dynamic and epic, but also wild and violent, brought to life by the artists’ fascinated or critical viewpoints on the many Eldorados promised by our contemporary world.
Embodying the hope of a better life and a promise of wealth and fulflment, Eldorado is an active dream driving the migrations and movements of both entire peoples and isolated individuals. First, in antiquity, there were the ancient myths of the lost cities – Atlantis swallowed up with all its riches. In the sixteenth century, came the conquest of the Eldorados of Mexico and Peru, the savage plundering of Aztec or Incan treasures. Thereafter, Eldorado became a constantly renewed myth, leading to the lands of yellow gold, but also gold that came in black (oil) and green (ecology), or even to artifcial paradises or tax havens. That is where Eldorado begins: with the attraction of dreamed-of, invented worlds, of blissful utopias created by desire. Then comes the time of departure. Exile, exodus, fight. Entire populations set forth in a headlong rush to reach a fantasised Eldorado. Any means of getting there will do. People travel by sea, by road and today by air and even into space, this Eldorado of the future. There were gold rushes in the nineteenth century in the American West, but also in Australia, South Africa around Johannesburg, or in the far north of Alaska. These rushes form a violent, brutal history, made up of conquests, massacres and disappointments. Many have gone digging in the belly of the Earth. But not everyone fnds the much-coveted treasure they seek and so must return distraught and empty-handed. Only to leave again, lured by new Eldorados. Eldorado is always somewhere else. Indeed, the great narrative of Eldorado also endures the test of disillusionment: when the dream country becomes a real land, the adventurer settles into a new life made of habits and routines, so that boredom soon sets in. He begins to dream, once again, of another Eldorado. Our contemporary world is full of such places and constantly entices us with the mirages of new and often contradictory paradises: distant islands or inner Zen, fscal exile or ecological degrowth... In this last chapter, we thus move between works that are by turns critical and dreamy, oscillating between disappointment and new hope. Curators: Jérôme Sans, Jean-Max Colard With the collaboration of Isabelle Bernini
"Art and China after 1989: Theater of the World"
Group exhibition
San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco
Curated by Alexandra Munroe, Philip Tinari, Hou Hanru.
10 novembre 2018-24 février 2019
![]() Chen Zhen, “Precipitous Parturition“ 1999 (vue Palais Tokyo, Paris 2003)
L’Art et la Chine après 1989: Le théâtre du monde nous présente les créations d'un audacieux mouvement d'art contemporain né à l'époque de la plus grande transformation de l'histoire de la Chine moderne et le monde actuel. L'Art et la Chine après 1989, organisée par le Musée Solomon R. Guggenheim réunit les œuvres de 71 artistes et groupes clés qui ont travaillé en Chine et dans le reste du monde, et dont les provocations aspirent à forger une réalité idéologiquement libre, à renforcer le rôle de l'individu indépendamment du groupe, et à définir l'expérience contemporaine en Chine dans une optique universelle…
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